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Douleurs lombaires lors de la préparation de l'endomètre

J'ai voulu faire cette article car je suis sujette aux douleurs lombaires dès que je démarre mon traitement surtout pendant la préparation de l'endomètre pour accueillir l'embryon.

Douleurs Lombaires

Le syndrome de Lacomme ou syndrome « ostéo-musculo-articulaire abdomino-pelvien bénin », du nom de celui qui le décrivit au XXème siècle en France.

Dans les pays anglo-saxons, l’expression « pregnancy related pelvic girdle pain (PPGP)» apparait en 2005 comme étant la plus adaptée pour définir le syndrome pendant la grossesse.

Etabli en 2008 par le « Working Group 4 (WG4) », le guide de recommandations européennes pour le diagnostic et le traitement du « pelvic girdle pain (PGP) » a pour objectif d’harmoniser les pratiques au niveau européen en proposant la méthode diagnostique optimale et les traitements retenus comme étant les plus efficaces pour réduire les douleurs et améliorer les capacités fonctionnelles des patients.

Plusieurs facteurs, essentiellement hormonaux et biomécaniques, sont à l’origine des douleurs de la ceinture pelvienne.

Moi je me suis penchée sur l'imprégnation hormonale pour essayer de comprendre les raisons de mess douleurs en faisant quelques recherches, le mot qui est revenu semblant l'expliquer est : La relaxine

Chez la femme, elle est produite principalement par le corps jaune et l’endomètre.

L’histoire de la relaxine commence il y a 75 ans lorsque Frederick Hisaw, en étudiant les activités hormonales du corps jaune du follicule ovarien, identifie deux principes actifs, la « corporine », qui induit des transformations de type progestatif dans l’utérus, et la « relaxine » qui provoque un relâchement de la symphyse pubienne.

Le rôle de la relaxine : Distension de l'utérus (excès de tension exercée sur la paroi de l'utérus)​.

Il y a un élargissement et une mobilité de la symphyse pubienne sous l'influence hormonale (relaxine, oestrogène, progestérone). Cette douleur se traduit par un syndrome « ostéo-musculo-articulaire abdomino-pelvien bénin ».

L’œstradiol provient presque exclusivement des ovaires maternels pour les 6 premières semaines de gestation. Par la suite, le placenta prend la relève et sécrète de grandes quantités d’œstradiol converti à partir du déhydroépiandrostérone-sulfate (DHEA-S) fœtal circulant. Le DHEA-S est un stéroïde produit en grande partie par les surrénales.

Dès les 6e et 7e jours de grossesse, le fœtus produit la gonadotrophine chorionique (hCG) qui stimule le corps jaune et prolonge sa durée de vie pour la production de progestérone et d’œstrogènes. Lorsque le placenta est pleinement fonctionnel, la sécrétion d’hCG est remplie par les syncytiotrophoblastes et va en diminuant pour la suite de la grossesse.

Chez la femme, la relaxine devient détectable dans le sang entre la 7e et la 10e semaine et les concentrations plasmatiques maximales surviennent avant parturition. Par contre, il semble que l’absence de cette hormone n’ait pas de conséquences sur le déroulement d’une grossesse normale.

En effet, on rapporte que des femmes enceintes peuvent se rendent à terme grâce à un don d'ovocyte, malgré des concentrations indétectables de relaxine.

Chez la femme, la relaxine n’exerce aucune activité sur la relaxation du col de l’utérus pendant l’accouchement. En revanche, dans l’espèce humaine, un pic de relaxine circulante est observé en début de grossesse, au moment de la nidification de l’embryon, et il a été montré que la protéine joue un rôle crucial dans l’induction de la phase de décidualisation (différenciation de cellules du stroma utérin en cellules déciduales).

 

La relaxine, qui favorise aussi l’expression du facteur de croissance endothélial dans l’endomètre utérin, est directement impliquée dans le développement de nouveaux vaisseaux sanguins indispensables à la croissance de l’embryon. Par ailleurs, la relaxine, qui est produite par de nombreux tissus autres que ceux constituant les organes génitaux, n’est pas uniquement une hormone de la grossesse : elle est notamment responsable de la néoangiogenèse après un infarctus ou pendant une cicatrisation, et elle prévient l’apparition de fibrose (Augmentation anormale de la quantité de tissu conjonctif fibreux dans un tissu ou un organe).

De plus, les oestrogènes accroissent le flot sanguin utérin, ils entraînent une multiplication cellulaire intense (mitoses) de l'endomètre dont l'épaisseur augmente, ainsi qu'une prolifération des cellules du myomètre avec augmentation de leur contractilité durant les menstruations. 

 

Les œstrogènes entraînent la sécrétion d'une glaire cervicale plus liquide ce qui est favorable à la pénétration des spermatozoïdes dans l'utérus. Ils sont responsables de la prolifération des canaux mammaires durant le cycle menstruel.

Les œstrogènes ont été caractérisés comme étant des molécules capables d’exercer plusieurs effets sur le système cardiovasculaire à la fois par des voies génomiques et non génomiques.

La progestérone est impliquée dans le développement glandulaire (lobules et alvéoles) des seins et prépare l’utérus à la nidation en combinaison avec l’œstrogène. Au niveau de l'endomètre, elle entraîne un arrêt des mitoses provoquées par les œstrogènes et amène l'apparition d'un aspect sécrétoire, dit « de dentelle utérine », avec vacuoles remplies de glycogène. Au niveau du col utérin, elle permet de rendre la glaire cervicale plus dense rendant le passage des spermatozoïdes plus difficile en période d’infécondité.

Durant la phase lutéale du cycle menstruel, elle inhibe la sécrétion des gonadostimulines hypophysaires (LH, FSH) qui régularisent le cycle ovarien et le déclenchement de l’ovulation.

Durant la gestation, la progestérone provenant du corps jaune amènerait une relaxation de la mobilité des trompes de Fallope, pour balancer l’effet activateur de l’œstrogène.

De plus, la progestérone en combinaison avec l’hCG et le cortisol inhiberait la réponse immunitaire afin d’éviter le rejet du conceptus et du placenta en développement.

 

Elle contrebalancerait aussi l’effet de l’œstrogène en atténuant l’augmentation du flot sanguin utérin.

Après ces recherches, il ne reste plus qu'à essayer à nouveau de demander des explications à mon gynécologue actuel. 

SOURCES : 

Études du remodelage vasculaire utérin durant la grossesse : caractérisation du rôle de l’œstrogène et de son action vasorelaxante. de Pierre-André Scott

http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/5065/MS_2002_11_1061.html?sequence=15

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