top of page
  • Photo du rédacteurSandrine NGATCHOU

Les traitements de fertilité n'accélèrent pas le risque au cancer des seins ou de l'utérus

Dernière mise à jour : 23 juil. 2018

Les techniques de reproduction assistée tel que la FIV n'augmentent pas le risque pour les femmes de développer le cancer de l'utérus et des seins.

La grande étude n'a pas trouvé de risque global accru de ces cancers, mais a épinglé exactement une augmentation légère du risque du cancer du sein non-envahissant et des tumeurs ovariennes chez les femmes qui avaient effectué le traitement de fertilité. L'augmentation du risque pour le cancer du sein non-envahissant, qui ne se développe pas dans les tissus normaux ou se propage partout dans l'organisme, a été associée au nombre de cycles de traitement qu'une femme disposera. L'augmentation du risque de tumeurs ovariennes a semblé être limitée aux femmes avec autres facteurs de risque connus pour développer ce type de cancer.


Dans l'étude, le Professeur Alastair Sutcliffe de l'Université College de Londres et son équipe ont utilisé les rapports de l'autorité d'embryologie et de reproduction humaine de de plus de 255786 femmes britanniques (sur les 2.257.789 personnes suivi entre 1991 et 2010) qui ont subi un traitement de procréation médicalement assisté entre 1991 et 2010, en liant ces données aux informations obtenues de rapports de cancer nationaux,


L'équipe a observé les femmes sur une moyenne de 8,8 ans. L'âge moyen au moment du traitement était de 34.5 ans, avec des femmes ayant une moyenne de 1,8 cycles de traitement. La cause d'infertilité parmi les participantes a étudié impliquait au moins un facteur féminin à 44% du temps et des facteurs masculins à 33 % des cas. Pour 19 %de cas, la cause d'infertilité était non expliquée.


Aucun risque accru significatif du cancer du corps utérin corpus (164 cancers observés versus 146.9 cancers attendus; SIR (Standardized Incidence Ratio/Ratio d'incidence standardisé) = 1.12, 95% d'intervalle de confiance 0.95 à 1.30) ont été trouvé pendant une moyenne du suivi de 8,8 années. Cette étude n'a pas trouvé de risques significatifs accrus du cancer du sein en général (2578 cancers observés versus 2641.2 cancers attendus; SIR= 0.98, Intervalle de confiance de 0.94 à 1.01) ou cancer du sein invasif (2272 cancers observés versus 2371.4 cancers attendus; SIR=0.96, Intervalle de confiance de 0.92 à 1.00). Un risque accru de cancer du sein in situ (291 cancers observés versus 253.5 cancers attendus; SIR= 1.15, Intervalle de confiance de 1.02 à 1.29; Risque d'excès absolu (AER) est de 1.7 cas par 100. 000 personne par an, l'intervalle de confiance de 95 % 0.2 à 3.2) ont été détectés, associés avec un nombre croissant de cycles de traitement (P=0.03).


Il y avait un risque accru du cancer des ovaires (405 cancers observés versus 291.82 cancers attendus; SIR= 1.39, Intervalle de confiance de 1.26 à 1.53; AER est de 5,0 cas par 100. 000 personnes par an, l'intervalle de confiance de 3.3 à 6.9), Tumeurs ovariennes invasives (264 cancers observés versus 188.1 cancers attendus; SIR=1.40, Intervalle de confiance de 1.24 à 1.58; AER est de 3,4 cas par 100. 000 personnes par an, l'intervalle de confiance de 2.0 à 4.9) et Tumeurs ovariennes marginales (141 cancers observés versus 103.7 cancers attendus; SIR = 1.36, l'intervalle de confiance de 1.15 à 1.60; AER est de 1.7 cas par 100.000 personnes par an, l'intervalle de confiance de 0.7 à 2.8). Les risques accrus de tumeurs ovariennes ont été limités aux femmes avec l'endométriose, nullipare ou parité basse, ou tous les deux. Cette étude n'a trouvé aucun risque accru de n'importe quelle tumeur ovarienne chez femmes traitées à cause du facteur seulement masculin ou l'infertilité non expliquée.


Les techniques de procréation assistée utilisant les hauts niveaux d'hormones, on a longtemps pensé qu'ils augmentaient potentiellement le risque du cancer chez des femmes. Une étude de référence en 2015 a semblé confirmer ce point en constatant que le risque de cancer des ovaires de femmes subissant le traitement de fertilité augmente d'un tiers.


Les auteurs de l'étude actuelle suggèrent que ce risque est lié aux caractéristiques patientes, plutôt qu'au traitement lui-même, cette assertion est susceptible d'expliquer les conclusions précédentes. Cependant, les auteurs reconnaissent les limitations des études d'observation, mettant en évidence la nécessité de ce contrôle continu de la population qui suit un traitement de fertilité.


Tableau : Ratio d'incidence standardisé Standardised pour cancer du sein invasif et in situ et tumeurs ovariennes invasives et marginales à travers 255 786 femmes qui sont effectués un traitement de fertilité pour une procréation médicalement assistée en grande-bretagne de 1991 à 2010, stratifié par facteurs variés (Voir l'annexe supplémentaire de l'étude pour des résultats excluant les 12 premiers mois de suivi)

  • † Cancer du sein Invasif =ICD-9 codes 1740-1749 and ICD-10 codes C500-C509.

  • ‡ Cancer du sein in situ=ICD-9 code 2330 and ICD-10 code D050-D059.

  • § Tumeurs ovariennes invasives=ICD-9 codes 1830-1839 (excluding morphology codes 8442/8451/8462/8472/8473) and 2362; ICD-10 codes C56, C570-C574, C481, and C482 (excluding morphology codes 8442/8451/8462/8472/8473).

  • ¶ Tumeurs ovariennes marginales =ICD-9 code 1830 (with morphology codes 8442/8451/8462/8472/8473) and ICD-10 codes D391 and C56 (with morphology codes 8442/8451/8462/8472/8473).

  • ** Les données supprimées pour se conformer des règlements sur la divulgation de données où les cellules concernent un petit nombre d'individus. Aucun des ratios d'incidence normalisés n'ont été affectés à des cellules affectées avec une certaines signification.

Sources:


https://ivf.net/ivf/fertility-treatment-doesn-t-boost-womb-or-breast-cancer-risk-o10599.html

https://www.bmj.com/content/362/bmj.k2644


35 vues0 commentaire
bottom of page